Tribunes

La tribune a été pensée comme un monument au vivant ouvert sur le monde, pour un  intérieur ville et un intérieur vie.

La tribune est un objet public artistique et est pensée dans une relation au lieu qui inclut le temps autant que l’espace. La tribune n’est pas dans un espace clos parce qu’elle est circulaire et qu’elle offre de multiples visions.

La tribune est un lieu en soit, qui existe par lui même, elle peut être démontée et déplacée et devient alors une tribune nomade.

Elle est un lieu de relations,
elle est un lieu de rencontres,
elle est un lieu de rendez vous,
elle est un lieu de repos,
elle est un lieu d’observation,
elle est un lieu de contemplation,
elle est un lieu d’un échange passager,
elle est un lieu de recueillement,
elle est un lieu hospitalier,
elle est un lieu d’une habitation d’une durée passagère,
elle est un lieu de liberté à s’approprier,
elle n’est pas un lieu de représentation,
elle est un lieu de manifestation.

On peut aussi du regard embrasser le territoire et inscrire ce regard comme celui de l’œuvre même. La ville trouve dans cette présence d’objet l’affirmation d’un lieu et d’une possibilité de communauté. L’expérience de ce  lieu étant la condition siquanone de l’œuvre.

La tribune étant une oeuvre ouverte donnant l’accès au public, la question du lieu permet d’articuler à la fois les différents points de vue du public.

De cette expérience réelle de l’œuvre dans le lieu, comme seule expérience authentique parce que spatiale et temporelle, comme événement qui ne serait avoir lieu qu’en présence de l’oeuvre elle même. Inscrite dans un contexte, la tribune sculpture en appelerait à une forme d’expérience, de réception sensorielle, de matrice émotionnelle.